De retour d’Orania
Me voici rentré d’Afrique du Sud depuis quelques jours.
Pour mémoire mon projet était de retourner à Orania, une ville privée réservée aux Afrikaners blancs.
L’idée etait de réaliser une série de portraits, plus ou moins en utilisant le principe mis en œuvre avec Antoine Doyen pour notre série collective Habiter, Face A face B.
Lors de mon premier séjour, j’étais arrivé pendant l’hiver et je m’étais concentré beaucoup plus sur l’architecture et l’urbanisme de la ville.
Cette fois-ci je suis venu avec un véritable studio photo, 2×400 joules, batterie, parapluies, etc. bref presque 20 kilos de matériel que j’ai installé, rangé transporté réinstallé entre 3 et 8 fois par jour. Au fil des jours j’ai gagné en efficacité et le tout était opérationnel en quelques minutes ; au final, je suis très satisfait de mon équipement, économique, simple, très puissant et très fiable. Le transport par avion s’est globalement bien déroulé (malgré un léger surpoids), juste des fouilles régulières aux contrôles, y compris des tests de détection d’explosifs…
L’avantage de ce matériel aura aussi été d’être perçu d’une manière différente. En effet de nombreux journalistes et photojournalistes se rendent dans cette ville et j’ai pu ressentir une certaine réticence vis à vis des médias, sauf à réellement prendre le temps de faire un travail à long terme comme le fait Samantha Simons, une photojournaliste rencontrée sur place (un documentariste allemand vient également d’y séjourner 2 mois).
En 10 jours, je n’ai pas eu de répit et c’est une très bonne surprise, je craignais d’avoir de grands temps morts.
Cette façon de travailler ne m’était pas familière, mais j’ai vraiment aimé travailler ainsi, je vais poursuivre pour un petit moment encore.
De retour à Jo’Burg, l’énorme cerise sur le gâteau aura été de rencontrer David Goldblatt, chez lui, autour d’une tasse de thé (merci Samantha !).
Le travail d’editing a maintenant commencé, d’ici peu vous pourrez voir le fruit de ce travail sur mon site, et je l’espère ailleurs !