Agents de Circulation(s)*

L’association Fétart, association dédiée à l’exposition de la photographie contemporaine & à la découverte de jeunes artistes, organise un nouveau festival photo à Paris, le Festival Circulation(s) (jusqu’au 20 mars). Le festival se trouve dans l’enceinte des jardin de Bagatelle, un petit parc pas vraiment dégueu…

À l’occasion de ce festival était organisé un week-end dédié à la lecture de portfolio, avec une liste de lecteur plutôt réjouissante.
Lecture gratuite, lecteurs renommés, j’ai très rapidement réservé mon train pour Paris et sollicité mes amis pour un couchage samedi soir.
Arrivé un peu en avance à l’inscription, j’avais une trentaine de photographes qui me précédaient, moment étonnant où tout le monde se toise cherchant à voir ou imaginer les trésors (ou les horreurs) cachés dans les boites, classeurs et iPads.
Le nombre de places étant limité, je craignais de ne pas obtenir de rendez-vous avec les personnes que j’avais sur ma « top list ».
Il fallait s’inscrire de la même manière le lendemain matin, pour voir d’autres lecteurs l’après-midi.
Sur le week-end, j’ai vu 6 personnes en quatre rendez-vous.
Je n’en menais pas large avant d’ouvrir mes portfolios, mais au final, une très bonne expérience, encore plus constructive lorsque les avis se croisent et se recoupent.
Il faudra à la fois en tenir compte de ces remarques souvent pertinentes, mais je garde aussi dans mon esprit une petite phrase de Christian Lévêque : « ne nous écoute pas trop, fait ce que tu aimes, sans concession ».
Pas facile cette histoire… pour le moment j’ai écouté toutes ces remarques, le temps dira si je les aurais entendues.

J’ai donc rencontré :

• Olivier Ripoll, agent de photographe
• Christian Lévêque, agent de photographe
• Gaël Teicher, co-fondateur des éditions de l’Oeil
• Le Bar Floréal

Pour en revenir au festival Circulation(s), de belles choses, d’autres qui me laissent de marbre, mais globalement un moment bien plaisant.

Petit bémol, le parc en jette vraiment et du coup lorsqu’on descend les quelques marches pour de se retrouver dans une galerie enterrée, un peu trop sombre, on peut être légèrement déçu, je l’ai été. Comme première impression c’est un peu dommage et on regrette alors que tout l’accrochage ne soit pas extérieur, comme les quelques photos présentées avant l’entrée.

J’ai vu quelques livres sur les tables, une bonne occasion de voir les réalisations des petits éditeurs, j’ai eu un coup de coeur pour les livres des éditions Be Poles, consacrés à des villes.
Je verrai bien une édition sur Cape Town, Johannesburg (il faudrait y retourner) ou alors sur Orania…

* désolé…