MAJ de mon site Web
Il y a quelques semaines, j’ai passé un peu de temps à regarder le webinar de Stella Kramer sur le site de Photoshelter, un visionnage fructueux si j’en crois mes trois pages de notes.
Pendant une heure on retrouve des informations ma foi assez utiles pour améliorer sa visibilité en ligne, pour mieux structurer et penser son site internet. C’est un point de vue de celui qui est à l’autre bout de la chaîne (en gros celui qui sera à même d’aider à payer les factures), c’est ce qui le rend très intéressant pour les photographes (il y a probablement des idées à prendre pour les graphistes, illustrateurs, etc.).
Pour le coup je me suis rendu compte j’avais des erreurs à corriger sur mon ancien site, et je m’y suis consacré sérieusement. J’ai commencé par une grande migration d’un CMS à un autre, de Joomla à WordPress, tout simplement parce que je n’ai plus envie de perdre de temps à jongler entre différentes plateformes de publications.
Dans mon ancien site, j’avais tout balancé en ligne, oOOoo que c’était mauvais, car en proposant tout je ne fais pas de choix. Un photographe qui sait où il va (ou qui donne l’impression de savoir…) semble inspirer confiance auprès des rédactions, iconos, dont acte.
Évidemment, les séries diffusées sur le web sont déjà le fruit d’une sérieuse sélection, et s’il y a beaucoup de photos diffusées, il y en a encore plus qui ne le sont pas, mais en se plaçant de l’autre côté de la chaîne c’est clair que c’était trop dense. Flickr étant un peu en dehors de tout ce remue-ménage, je vais continuer à y balancer mon flot d’images, être actif et y diffuser mon travail, car le confronter à un autre public est aussi une démarche intéressante.
J’ai eu ce fonctionnement de tout mettre sur mon site pendant des années, et force est de reconnaître que je ne croule pas encore sous les grosses commandes.
Il était temps de changer, hop, page blanche, au boulot !
Un autre point important mis en avant par Stella est de ne montrer que ce qu’on aime faire, et non pas de montrer ce qu’on pense qui va bien se vendre…
C’est une information intéressante, toutefois j’ai le sentiment que comme beaucoup de photographes, j’aime à prendre des clichés de beaucoup de choses différentes et je vois mal sur mon site des portraits documentaires réalisés en Afrique du Sud se mêler avec des vues de parapentes prises au fond du jardin ou des photos du dernier BBQ du Yacht Club dont je suis membre. Et pourtant… j’ai aimé les faire toutes !
J’ai resserré mon site et n’y figurent que trois galeries, que j’ai réédité pour qu’elles soient à la fois autonomes, mais que l’enchaînement d’une série à l’autre puisse être vu comme une sorte de portfolio unique. En complément aux deux premières galeries figées j’ai gardé un « espace » pour diffuser un mini flot d’images d’un travail en cours.
Il faudra que je veille à mettre à jour régulièrement ces séries, Stella l’évoque dans son webinar, elle regarde les images mais pas vraiment quand elles furent réalisées, c’est donc un donc moyen de faire tourner le stock d’images et au final un bon moyen de mieux mettre en avant tout ce que j’ai réalisé depuis des années. Une sorte d’assolement triennal appliqué à la photographie. Il me reste à réaliser une page archives herbergée ailleurs (Photoshelter ?) et où seront visibles toutes mes séries.
Un truc que je n’avais en revanche pas raté… le fond blanc !
À ses yeux il est inconcevable d’avoir un fond sombre, ça dessert l’image, bon j’avais au moins un truc dans les clous depuis plusieurs années, c’est déjà ça.
Je reviendrai dans un prochain billet sur les choix techniques de mon nouveau site.