Orania 2010, deuxième
Plus que quelques jours et je serai de nouveau en Afrique du Sud.
Après mon départ dimanche 21 février et quelques heures de vol puis de conduite j’arriverai de nouveau dans la ville d’Orania au coeur du pays, sur les bords de l’Orange river.
Lors de mon premier séjour dans cette ville privée réservées aux Afrikaners (pionniers blancs, calvinistes et parlant l’Afrikaans), je m’étais surtout consacré aux habitations de la ville et à son « ambiance ».
Mais depuis ce premier contact avec la ville les choses ont un peu évolué pour moi, je pense notamment à un gout plus prononcé pour une approche mêlant plus fine-art et journalisme (ma seconde place au Tremplin photo de l’EMI-CFD est passée par là ;-)), tout comme une envie de faire des portraits.
Je me suis donc équipé de flashs de studio, je me suis dérouillé avec de la famille et des amis puis j’ai tergiversé pendant des jours pour trouver le moyen de faire rentrer ça dans les limites de poids des compagnies aériennes.
Aujourd’hui j’ai craint de ne plus pouvoir partir…, j’ai cherché mon passeport quelques heures à la maison, retournant tous mes blousons, sacs, armoires bibliothèques pour finalement le retrouver avec un immense soulagement au service sécurité de la Fnac où il se trouvait depuis une semaine (perdu un jour où j’étais à deux doigts de craquer sur un reflex full frame à 24 mpx…).
Le voyage est de nouveau possible.
Les valises sont bouclées.
La technique est au point.
Reste à bosser sur le terrain, là je dois reconnaitre que je ne sais pas trop à quoi m’attendre. C’est à la fois un peu stressant et excitant.
Pour ne pas me laisser influencer ou orienter j’ai aussi passé les dernières semaines à encore plus me documenter sur l’histoire de l’Afrique du Sud, j’ai notamment trouvé de sources très intéressantes dans le livre de Paul Coquerel, L’Afrique du Sud des Afrikaners, publié en 1992 juste à la fin de la période d’apartheid.
Mais le livre qui est le plus remarquable à mes yeux est celui de François-Xavier Fauvelle-Aymar, Histoire de l’Afrique du Sud, publié en 2006.
C’était passionnant d’enrichir mes connaissances tout comme de connaitre encore plus précisément le contexte de la période de 1979 à 1985, période où j’habitais au Cap.
Concernant les images produites, une grosse partie du travail sera numérique, une petite partie argentique alors je devrais savoir au fur et à mesure si la mayonnaise arrive à prendre, et puis je suis convaincu que l’admirable design de ma location saura stimuler ma créativité !…