Je vous ai apporté des bonbons
Francis Ford Coppola à Deauville
Il y a quelques jours je me suis retrouvé à Deauville à photographier Francis Ford Coppola qui inaugurait sa cabine sur les planches. Photographiquement ce n’est pas un truc incroyable, une vaste cohue pour quelques moments très fugaces, et ma foi, un intérêt en terme de communication bien plus important que son intérêt réel.
Si je reviens sur cet évènement c’est pour un petit détail qui m’a amusé pendant le shooting du photo call (nous autres les photographes on utilise des mots anglais dans nos phrases, c’est ça la classe internationale !).
Alors que Francis (ah oui, dans le show bizz on s’appelle par nos prénoms) sortait de sa voiture (son hôtel était quand même à 300 mètres…), il s’est dirigé vers une petite fille pour lui tendre quelque chose.
De là où j’étais, j’entendais quelques commentaires salaces des photographes accrédités pour le festival du film américain de Deauville.
Oh le vieux monsieur qui donne des bonbons aux enfants (…), je vous laisse imaginer la suite.
Mais il faut bien reconnaitre que vu de loin c’était quand même bien intrigant.
Forcément extrêmement concentré sur mes prises de vues, j’ai continué, tel un snipper, à viser Francis. Ce n’est que de retour à la maison pendant l’éditing (eh oui, la classe, je vous disais…) que je me suis rendu compte qu’il ne s’agissait pas de bonbons (de loin j’avais parié sur des petits dragibus ou des pastilles vichy), mais de petites bagues en or.
Sur cette image on voit bien Francis, qui après avoir fouillé dans sa poche, choisi quelle bague offrir.
C’est aussi amusant de noter que c’est aussi à la maison que j’ai remarqué cette JRI qui s’est un peu fantasmée à la mairie.
On la retrouve plus tard avec la bague qui brille à son index.
Sans la définition des capteurs actuels, cette information capitale n’aurait pas existée, c’est beau le progrés !
Et voilà déjà la fin de ce petit billet Pure People bas-normand.